3. Que l'on a intérêt à développer les bons réflexes :
- Saturer autant que possible son emploi du temps de tâches importantes
- Questionner les urgences, vraies ou fausses ? réalité des enjeux ?
- Suis-je la meilleure ressource à affecter à cette tâche ? N’ai je rien de plus important à faire ?
- Je fais les choses au bon moment en évitant de faire trop tôt (trop cher, risqué), de me mettre dans le rouge (urgence) et de devoir faire des concessions à la qualité ou/et aux coûts « on a plus le choix, tant pis… »
- Revoir régulièrement sa planification sans y renoncer pour autant
4. Bien joli tout ça, mais les imprévus qui vous tombent dessus et qu’il faut traiter en urgence ?
- Imprévu et urgent ne sont pas synonymes. S’agit-il vraiment d’urgence ?
la question qui sauve : « c’est pour quand ? » - Il est tout à fait possible d’organiser le traitement des imprévus par la méthode de planification par blocs (block-scheduling) en réservant chaque jour 4x15mn pour les imprévus dans son fil d’activités.
- Jusqu’où dois-je assumer et subir les errances d’autrui (mon chef, mon client, mes collègues) ?
- Que faire pour que cela ne se reproduise plus (ou moins)?
Au-delà de ces quelques points de repères rationnels, les principes, valeurs, convictions et idéologie de chacun, les envies, les peurs, les habitudes, les coutumes et rituels collectifs amènent d’autres questionnements :
- C’est bien de déléguer des tâches sans grande valeur ?
- Dans ma boîte on cultive la disponibilité, la flexibilité, le stress et le bruissement des ailes…alors je fais quoi ?